Les images du TJ nous montrent comment Lombardi a ajusté Schilt d’un coup de poing et le joueur genevois y est incriminé.
Ceux qui n’ont pas vu le match et l’action qui précède vont crier justice en apprenant que le joueur a été privé de la fin du match et, cerise sur le gâteau, ne sera pas là samedi aussi pour ce Winter Classic tant attendu.
Pourtant, les images de la télévision orientent le jugement en sélectionnant seulement la réponse à une provocation.
On peut cependant se demander, une fois encore, comment ces faits répréhensibles sont jugés.
Dans Le Matin, on déclare justement que la méconduite de Matthew est inadmissible mais le journaliste a quand même, lui, l’honnêteté de relever ce qui s’est passé avant où, Lombardi (sic) « a été sèchement pris en sandwich par Marc-Antoine Pouliot et Sébastien Schilt tout près des buts fribourgeois ». L’arbitre n’a pas fait son travail et n’a rien sanctionné. Schilt revient ensuite à la charge et achève sa provocation avec le succès que l’on sait. On peut juste espérer que sa dentition restante le fera agir autrement à l’avenir. Kwiatkowski et Schilt sont des spécialistes de ce genre de faits et ce sont les Genevois qui récoltent les pénalités pour s’ être énervés. Bien joués les provocateurs, ça fonctionne.
Et, la ligue surenchérit et cautionne en en rajoutant une couche : pas de Lombardi à La Praille.
Ceux qui critiquent les colères de McSorley devraient regarder de plus près ce qui engendrent de tels comportements, de telles réactions mais le veulent-ils vraiment Dommage, les colères du boss sont trop souvent dues à sa trop bonne vue des événements. Mieux vaut être aveugle que de voir comment on retient la cross de Vukovic qui se venge en poussant dans le dos ou encore ce coup de coude, hors action, en plein visage contre la bande à 9’15 de la fin du deuxième tiers.
Quoiqu’il en soit, on croit en vous les gars. Merci pour la Spengler. C’était grand.
J’ai rebaptisé ma vieille luge « Davos » du nom de « Genève-Servette » et, lève ma gourde avec mes potes aux Chris et à ceux qui ont une dent contre la provocation récompensée.
Jean-Pierre Meylan
Plein Champs Puplinge