A la lecture de l’interview de McSorley publié par la tdg, je suis surpris de constater que pour la première fois, il ne déclare pas que l’équipe est la meilleure de tous les temps et que l’unique objectif de la saison est le titre !
Mais là n’est pas le propos de cet article, j’ai plutôt l’intention de revenir rapidement sur les années du gshc avec McSorley. Il n’est pas toujours aisé de reconnaître les qualités d’un entraîneur-directeur sportif en fonction, mais après 15 ans, je suis heureux et fier d’avoir suivi cette équipe.
Je crois qu’il n’est pas nécessaire de revenir en détail sur le bilan sportif du ghsc depuis son arrivée (ascencion en LNA, 2 finales, 1 seule 2 saisons en play-out, 2 coupes Spengler).
Peu de temps après son arrivée et après avoir injecté plusieurs millions (revoir le reportage de la rts du 3 février 2002), le groupe Anschutz a abandonné le club et bien lui en a pris de remettre les clefs du club à son entraîneur.
Son franc-parler, ces choix tactiques et ces méthodes avec les joueurs ont été longtemps décriés dans les médias, par les supporters genevois et adverses.
Toutefois, il a réussi à faire ce que beaucoup ont échoué : faire du GSHC une équipe stable en LNA qui a le potentiel de gagner le championnat. Cela n’a l’air de rien, mais les plus anciens se souviennent encore parfaitement les années galères en 1er ligue et LNB. Quand on pense à la situation du SFC aujourd’hui, il est nécessaire de constater que ce n’est pas aisé d’avoir une équipe professionnelle de qualité à Genève.
Le GSHC est devenu un club qui attirent les jeunes joueurs talentueux et ambitieux afin de développer leur carrière en Suisse ou ailleurs, tel que Romy, Bezina, Stephan, Rod, Marti, Walker, Almond, Mayer, etc.
Les deux plus grands défis du club restent à faire : un titre et une nouvelle patinoire. Ils seront atteint grâce à sa détermination, pas de doute.
En fait, on a fait 2 fois les play outs 🙂
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Merci 🙂
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