
Dans l’article de Watson, Michael Rindlisbacher (directeur de la SIHF) indique que les clubs désirent obtenir plus d’autonomie dans les décisions en lien avec le championnat et plus particulièrement dans la répartition des droits TV.
Petit rappel des faits, lors de la dernière assemblée générale extraordinaire du 11 mai 2020, Matthias Berner, membre du Conseil d’Administration de la SIHF, a donné sa démission avec effet immédiat (voir article).
En dehors, des difficiles discussions sur les prêts consentis par la Confédération, l’instauration d’un plafond salarial et la limitation illégale des licences étrangères, Watson nous apprend qu’il y a des fortes tensions entre les clubs et la fédération dans la répartition des droits TV.
Selon les comptes 2018/2019, les recettes totales de la ligue se sont élevées à CHF 66’670’000. En 2018/2019, un montant de CHF 31’390’000 a été redistribué aux clubs. En termes de droits TV, l’article de Watson informe que la Fédération encaisse un montant d’environ CHF 35’000’000 et redistribue CHF 22’000’000 (62%) aux clubs. Cette répartition est contestée par les clubs qui estiment qu’ils devraient recevoir environ 90% de cette somme, soit CHF 31’500’000.
On apprend que Vaucher et Lüthi (c’est les nouveaux meilleurs amis du hockey suisse) cherchent une solution juridique afin de simplement sortir la négociation des droits TV à une société indépendante de la ligue alors que la fédération continue d’organiser le championnat. Une solution bancale et compliquée où les deux amis tentent de conserver au mieux se qu’ils ont durement acquis ces dernières années.
Daniel Villard dans le Journal du Jura a déclaré qu’un nouveau groupe de travail au sein de la ligue. Je regrette que la composition de ce groupe de travail soit confidentielle (peut-être parce qu’il est gênant d’afficher publiquement les clubs qui n’ont pas droit à la parole dans cette ligue).
Vu la médiocrité de cette fédération et sa dépendance actuelle avec le SCB (Rindlisbacher et Streit) et historique avec les clubs puissants, cette scission est une opportunité pour les clubs de reconstruire un championnat de qualité avec une structure forte, indépendante ayant une vision globale sur le hockey suisse.
Avec une nouvelle organisation, les droits TV seraient négociés directement avec les diffuseurs et les fonds plus efficacement distribués aux clubs. Elle pourra mettre en place un championnat plus équitable et respectueuse des lois suisses. Elle devra être dirigé par une personne indépendante, professionnelle et compétente. Une représentation géographique dans les responsabilités sera nécessaire et garante d’un fonctionnement équitable.
Cette nouvelle organisation pourra travailler de manière bien plus efficace pour mettre en place, une transparence des budgets et salaires, une nouvelle répartition des revenus (droits TV), un plafond salarial, une libération des licences étrangères etc.
A suivre…