La Fondation 1890, nouvelles perspectives

Lors d’un entretien à la Tribune de Genève avec Daniel Visentini du 23 février 2018, François Bellanger parle pour la première fois à titre de président du club.

Lors de l’annonce de l’achat des actions par la Fondation 1890 à Quennec, la seule modification du Conseil d’Administration consistait au départ de ce dernier de son poste de président. Nous apprenons aujourd’hui que tous les autres membres ont quitté le Conseil d’Administration (Gillis, Gall et Szolansky). Pour rappel, Gillis avait des responsabilités dans les décisions sportives du club alors que Gall représentait les investisseurs. Le rôle de Szolansky n’a jamais été clairement défini. François Bellanger parle d’un soutien historique de Quennec, toutefois, Szolansky a été nommé au club le 20 juillet 2000 au moment où le club avait été acheté par Anschutz alors que Quennec n’est entré au Conseil d’Administration que le 22 juin 2006.François Bellanger annonce que Didier Fischer (président de la Fondation 1890) le rejoint au Conseil d’Administration et que d’autres personnes viendront étoffer le Conseil.

La particularité d’une fondation est qu’elle n’a pas de but lucratif, elle ne recherche pas un rendement mais se place comme un soutien pour un club sportif professionnel. Elle garantie le financement du déficit actuel et la tenue d’un budget pour l’avenir du club avec rigueur, transparence et modernité. Un discours qui devrait enchanter les supporters et les politiques.

Les responsabilités et les rôles de chacun ont été clarifiés, d’un côté l’organisation du gshc avec la Fondation 1890 comme unique propriétaire et une direction confirmée à Regali et McSorley pour le côté sportif. De l’autre côté, Gillis, Gall et les investisseurs avec de l’expérience dans la construction de patinoires sans aucune responsabilité dans le club et qui continuent à être présent dans le projet de la nouvelle patinoire. Pour rappel, l’automne dernier les investisseurs espéraient recevoir une réponse des politiques avant la fin de l’année dernière. Les autorités confirment que les discussions avancent positivement et annoncent une signature d’une convention dans un délai de 3 mois.

Malgré les promesses de transparence, il existe beaucoup de zones d’ombre. François Bellanger n’explique pas les raisons de ce changement, il précise que Gillis et le Conseil d’Administration ont leur part de responsabilité dans le déficit. Toutefois, il refuse de pointer du doigt Quennec comme seul et unique responsable. Les discussions entre la Fondation 1890 et les investisseurs tout comme la promesse de vente par Quennec de 50% des actions à Gillis ne sont pas évoquées.

La patience des investisseurs ainsi que la capacité de tous les interlocuteurs (Fondation 1890, le club, les autorités et les investisseurs) de trouver un accord sont primordiaux pour l’avenir du club dans l’élite. Bellanger doit également réussir où Quennec a échoué en convainquant la communauté genevoise populaire, économique et politique. C’est un pari difficile, mais tout semble être fait pour y parvenir.

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